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Le 1er Pilier Suisse Frontalier et la retraite

Le 1er pilier suisse frontalier

Songer à la retraite est capital, et ce, même lorsque l’on est encore en activité. C’est même le meilleur moment pour anticiper cette étape que l’on attend tous impatiemment. Avec son système de prévoyance basé sur les 3 piliers, la Suisse garantit le versement d’une rente vieillesse à toutes les personnes qui exercent une activité lucrative sur son sol. Mais le 1er pilier suisse frontalier est-il suffisant pour être certain de vivre une retraite sereine ? Quelles sont les options à envisager pour conserver un rythme de vie confortable ? Mon Courtier Frontalier aborde la question du 1er pilier suisse et vous donne ses recommandations !

C’est quoi le 1er pilier suisse frontalier ?

 

Le système de retraite suisse repose sur les 3 piliers fondamentaux. Le 1er pilier est une prévoyance étatique, ce qui signifie qu’elle est obligatoire pour toutes personnes domiciliées ou exerçant son emploi sur le territoire suisse. Pour un résident actif, la cotisation débute dès le 1er janvier qui suit son 17e anniversaire, et dès le 1er janvier qui suit son 20e anniversaire pour un non-actif. Un frontalier est couvert par le 1er pilier dès lors qu’il travaille sur le sol helvète.

Régime de base fondé sur un système solidaire de répartition, le 1er pilier comprend l’assurance vieillesse et survivants (AVS) et l’assurance invalidité (AI). Son but est de garantir le minimum vital pour couvrir les besoins à la retraite, ainsi qu’en cas d’invalidité et aux survivants en cas de décès. Sont comprises également les prestations complémentaires (PC), versées dès lors que les revenus ne sont plus suffisants pour pallier les besoins vitaux.

Les cotisations au 1er pilier sont prélevées chaque mois directement sur le salaire. Une partie est financée par le travailleur, l’autre par l’employeur, et est reversée directement à la caisse de compensation.

 

Quel est l’âge légal de retraite en Suisse ?

 

En Suisse l’âge légal de la retraite est fixé à 65 ans pour un homme et 64 ans pour une femme. Pour bénéficier d’une rente AVS complète (échelle de rentes 44), il faut avoir cotisé sans interruption durant 44 années pour les hommes et 43 ans pour les femmes. Dès lors que la durée de cotisation est diminuée, vous bénéficierez alors d’une rente partielle.

Sachez que vous avez tout à fait la possibilité d’anticiper votre retraite. Cependant, si vous décidez de quitter votre emploi 1 an avant l’âge légal, la rente sera diminuée de 6,8 %. Si vous avancez votre départ de 2 ans, elle sera diminuée de 13,6 %.
En revanche, vous pouvez choisir d’ajourner votre rente de vieillesse, et ce pour une période allant de 1 à 5 ans maximum après avoir atteint l’âge légal de départ à la retraite. Cette démarche est particulièrement avantageuse pour l’assuré qui reçoit ainsi un pourcentage supplémentaire à vie. Cette hausse varie de 5,2 % à 31,5 % en fonction de la durée d’ajournement adoptée.

Quel est le montant de la retraite des frontaliers suisses ?

 

La rente vieillesse du 1er pilier est plafonnée, c’est-à-dire qu’elle ne peut pas être inférieure à 1195 CHF ni supérieure à 2390 CHF pour un célibataire. Pour les couples mariés, le montant maximum s’élève à 3585 CHF (il ne peut dépasser 150 % du plafond d’un célibataire).

Par ailleurs, il est important de bien différencier les termes de rente complète et rente maximale. En effet, la rente AVS est calculée selon plusieurs critères :

  • le nombre d’années cotisées ;
  • le montant du revenu annuel moyen et des autres sources de revenus rémunérateurs ;
  • les bonifications diverses telles que les tâches éducatives.

Pour que la rente soit maximale, il est nécessaire avant toute chose de bénéficier d’une rentre complète. En bref, il faudra avoir cotisé durant 44 ans et perçu en moyenne 86 040 CHF annuellement. Chaque année non cotisée, plus communément appelée année de lacune, constitue une perte de 1/44 ème de rente AVS pour les hommes et 1/43 ème pour les femmes.

Il faut savoir que la plupart des frontaliers suisses ne font pas toute leur carrière sur le territoire helvète. Ils sont nombreux à partager leur période d’activité professionnelle entre la France et la Suisse. Il est par conséquent rare de bénéficier d’une rente AVS complète. Cependant, si durant la période active, une partie a été effectuée en France et la seconde en Suisse, les systèmes de retraite se cumulent et chaque pays applique son propre mode de calcul.

Quelle assurance privée frontalier choisir pour compléter le 1er pilier ?

 

La rente vieillesse du 1er pilier frontalier a le mérite d’exister, mais reste néanmoins peu suffisante pour conserver un train de vie serein lors de la retraite. Même si la Suisse prévoit la possibilité de souscrire à un 3e pilier qui vise à compléter le manque financier, il existe d’autres solutions qui permettent d’assurer un complément de revenus.

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Assurance vie et défiscalisation : un double avantage pour les frontaliers genevois

 

Opter pour un contrat d’assurance vie est un investissement qui possède de nombreux atouts pour les frontaliers. C’est à la fois un placement financier qui vous permet de faire fructifier votre capital, mais c’est également un bon moyen de bénéficier d’avantages fiscaux.

Cet investissement permet de :

  • constituer une épargne et vous assurer un complément de revenus à la retraite (capital ou rentes) ;
  • bénéficier d’avantages fiscaux grâce à des abattements conséquents (si contrat ouvert depuis plus de 8 ans) ;
  • transmettre votre patrimoine à vos proches (jusqu’à 152 500 euros sans frais de succession).

Pour les frontaliers qui exercent dans le canton de Genève et ayant opté pour le statut de quasi-résident, l’avantage est même multiplié par 2 ! Assimilée au 3e pilier B, les cotisations de l’assurance vie sont au même titre, déductibles fiscalement. Contracter une assurance vie permet donc aux frontaliers genevois d’éviter la double taxation (vu le prélèvement à la source dans ce canton) comme avec le 3e pilier A par exemple.

 

Le PERIN : pour compléter le 1er pilier suisse frontalier

 

Autre solution qui présente un maximum d’avantages fiscaux : le Perin. Ce contrat permet d’épargner durant toute vos années d’activité afin de vous assurer une retraite sereine avec un véritable complément de revenus. Depuis le 1er octobre 2020, le plan épargne retraite a été remanié, et les produits tels que le PERCO et le contrat Madelin sont désormais réunis sous le PER individuel soit le PERIN.

Accessible à tous, il est composé de 3 compartiments distincts :

  • les versements volontaires, ou le transfert d’un ancien plan épargne retraite ;
  • l’épargne salariale (PERCO, PEE ou CET non envisageable si vous travaillez en Suisse) ;
  • les cotisations versées par l’entreprise (idem ci-dessus).

Son fonctionnement est souple : vous versez les montants que vous désirez quand vous le souhaitez. Aucun plafond n’est déterminé. Cependant, contrairement au contrat d’assurance vie, les fonds restent bloqués jusqu’à la retraite (sauf cas spécifiques liés à une sortie par anticipation).

Son atout majeur réside dans sa fiscalité, car les versements sont déductibles des revenus imposables. C’est un contrat extrêmement avantageux pour les contribuables dont l’imposition dépasse les 30 %.

Lorsque l’heure de la retraite a sonné, vous avez la possibilité de récupérer votre capital de différentes manières :

  • la rente viagère ;
  • le capital ;
  • un combiné de la rente et du capital.

Pour conclure, le 1er pilier frontalier suisse risque d’être insuffisant pour vous permettre de couler une retraite paisible. Avant d’opter pour un contrat d’assurance vie ou un plan d’épargne retraite individuel, il est nécessaire de bénéficier de conseils personnalisés. Mon Courtier frontalier est là pour vous apporter des réponses et des solutions sur mesure adaptées aux frontaliers ! N’attendez plus et demandez une étude personnalisée dès aujourd’hui.

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