fbpx

Téléchargez gratuitement les fiches Bristol du frontalier qui a tout compris !

Comment préparer sa retraite en Suisse ?

loi pacte retraite frontalier genevois

En tant que travailleur transfrontalier genevois, vous traversez la frontière franco-suisse chaque jour pour aller travailler. À cheval entre la France et la Suisse, la fiscalité de vos revenus et de votre épargne se situe également entre les deux pays. Dans ce contexte, comment préparer sereinement votre retraite de frontalier suisse ? Découvrez les solutions pour mieux vous préparer et pour vous constituer une épargne solide et défiscalisée avec Mon Courtier Frontalier.

 

Retraite frontalier suisse de Genève : mieux se préparer

 

 

Une situation fiscale avantageuse durant la vie active

 

 

Frontalier genevois, vous ne disposez pas du statut de frontalier fiscal et payez votre impôt sur le revenu à la source, en Suisse. Votre capacité d’épargne est donc votre force. En effet, l’imposition en Suisse tout au long de votre carrière professionnelle vous permet d’être moins taxé qu’en France. Saviez-vous que vous pouviez augmenter cet avantage fiscal ?

  • Si votre conjoint travaille et déclare ses revenus en France : il est possible de demander une rectification pour modification de votre barème et / ou de votre taux d’imposition.
  • Si vous optez pour le statut de quasi-résident en Suisse, ce statut est accessible à la condition que 90 % de vos revenus proviennent de Suisse et qu’ils soient imposés par l’administration fiscale suisse. Dans ce cas, vous ne serez imposable en France qu’à l’issue de votre vie active.

 

Le cas des quasi-résidents

 

Si vous êtes quasi-résident, vous avez la possibilité de demander une déduction de vos frais effectifs : une alternative avantageuse au système des forfaits intégrés dans le barème suisse de l’impôt à la source. Vous bénéficiez donc d’une fiscalité allégée tout au long de votre vie active. Cependant, l’imposition risque d’être conséquente à la retraite. Résident en France, vous serez taxé sur votre retraite suisse (et française le cas échéant) selon les taux français. Sans compter la baisse significative de revenus intervenant mécaniquement lorsque vous ne percevrez plus de rémunération professionnelle !

Vous avez donc tout intérêt à vous orienter vers une solution défiscalisée, qui vous permettra :

  • d’épargner à votre rythme durant votre vie active ;
  • de ne pas subir de pression fiscale trop importante lors de la sortie en capital ;
  • de vous protéger et de mettre à l’abri vos proches en cas d’interruption prématurée de votre vie professionnelle.

 

Les avantages des frontaliers genevois quasi-résidents

 

 

Vous avez du mal à saisir les subtilités de la fiscalité franco-suisse, et les changements qu’implique la réforme fiscale de 2021 ? Essayons d’y voir plus clair ensemble.

 

Réforme fiscale de 2021 : quelles conséquences pour les actifs transfrontaliers ?

 

Avec la nouvelle loi, certaines déductions d’impôts demeurent possibles grâce au système de rectification pour les frontaliers non-résidents.

  • le barème ou le taux
  • les charges familiales : vos enfants mineurs ou majeurs entrent dans votre déclaration d’impôt sur le revenu ;
  • les revenus de votre conjoint ou les acquis en compensation par ajustement du barème C ;
  • le cumul d’une activité indépendante et salariée.

 

Cependant, la nouvelle loi sur la fiscalité suisse a fait disparaître bon nombre des avantages fiscaux des frontaliers genevois. Certains frais autrefois déductibles n’entrent désormais plus en compte dans les déductions d’impôt :

  • les frais de garde d’enfant ;
  • les pensions alimentaires versées ;
  • les frais de formation professionnelle ;
  • le rachat d’année de cotisation au 2ème pilier ;
  • les cotisations au 3ème pilier A (ou lié).

 

Ces nouvelles dispositions législatives, qui visent à harmoniser la fiscalité entre les différents cantons, changent considérablement la donne pour les frontaliers genevois non résidents.

 

 

Les quasi résidents restent avantagés

 

Les quasi résidents, en revanche, bénéficient toujours de déductions fiscales supplémentaires malgré la réforme. En effet, ce statut permet à son bénéficiaire de déclarer ses impôts comme un résident suisse. De ce fait, la déduction des frais effectifs ou professionnels leur est toujours possible :

  • frais de transport ;
  • frais de repas ;
  • cotisations à l’assurance maladie ;
  • frais bancaires ;
  • cotisations à l’assurance vie.

 

Les travailleurs transfrontaliers bénéficiant du statut de quasi résident peuvent encore déduire de leur revenu imposable leur 3ème pilier A, même après 2021 et l’assurance vie est considérée comme un 3e pilier A, elle est donc déductible. Un avantage non négligeable pour l’épargne retraite de cette catégorie de travailleurs. Attention néanmoins, le statut de quasi résident est soumis à des conditions strictes d’attribution. Rapprochez-vous de votre conseiller en assurance pour obtenir une simulation et choisir le statut fiscal le plus avantageux en fonction de votre situation.

 

Une fiscalité allégée à la retraite grâce à l’assurance vie et la loi Pacte

 

 

L’épargne de précaution et le 3ème pilier

 

Traditionnellement, les travailleurs transfrontaliers cotisent au 3ème pilier suisse afin d’obtenir des revenus complémentaires à l’âge de la retraite. Mais est-ce vraiment la formule la plus intéressante fiscalement ? Si vous n’êtes pas quasi-résident, vous ne pourrez pas déduire de vos impôts vos cotisations au 3ème pilier (A ou B). De plus, vous serez largement taxé lors de la sortie en capital.

Les dépôts sur les livrets A ou les livrets de développement durable sont également très courants. C’est une solution commune à beaucoup de foyers, rassurés de disposer d’un « matelas » de sécurité disponible immédiatement en cas de coup dur. Ces solutions bancaires affichent cependant une rémunération faible, voire négative : en 2020, leur rendement a tout juste compensé une inflation de 0,5 % !

Ces options retraites ne sont donc pas les plus avantageuses pour tous les travailleurs transfrontaliers : il existe des placements beaucoup plus intéressants.

 

 

Valoriser son épargne grâce à l’assurance vie

 

Vous aimeriez améliorer le rendement de votre épargne à long terme tout en garantissant sa disponibilité ? En tant que travailleur transfrontalier, il est tout à fait pertinent de transférer votre surplus d’épargne bancaire vers un contrat d’assurance-vie adapté à votre situation personnelle, et ce pour plusieurs raisons :

  • son rendement est supérieur aux livrets bancaires ;
  • les sommes placées restent accessibles à tout moment ;
  • la fiscalité des plus-values s’améliore au-delà de la 8ème année : la part de la plus-value retirée ne sera imposable que si elle dépasse un certain montant.

Cette formule vous permet de mettre à l’abri votre famille en cas de décès, de déduire vos cotisations de vos impôts et de sécuriser votre retraite en vous constituant un capital non imposable. Lors de votre départ à la retraite, vous pourrez opter pour un versement sous forme de rente régulière ou de tout ou partie du capital constitué.

 

L’assurance-vie donne accès à différents supports d’investissements :

  • les fonds en euros qui offrent une garantie de capital pour une épargne plus sécurisée ;
  • les unités de compte (UC) qui offrent un taux de rendement plus intéressant, mais avec une prise de risque plus importante.

Il est généralement conseillé de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier et de diversifier en équilibrant prise de risque et rendement potentiel pour optimiser votre épargne. L’assurance-vie vous permet donc d’investir progressivement pour votre retraite, sans craindre à court terme la fluctuation des marchés. Cet investissement régulier vous permet de minimiser le risque d’investir au mauvais moment, tout en assurant un capital disponible bénéficiant d’une fiscalité allégée à la sortie.

 

L’assurance-vie est une option privilégiée pour les travailleurs frontaliers genevois. Que vous soyez ou non quasi-résident, cette solution permet d’envisager sereinement le départ à la retraite, en termes de revenus, mais également de fiscalité.

 

Vous souhaitez en savoir plus sur les solutions d’assurance-vie adaptées à votre statut de frontalier ? Contactez-nous dès à présent pour discuter avec nos conseillers et obtenir un accompagnement personnalisé !

Je souhaite partager l'article sur

Facebook
Twitter
Pinterest
LinkedIn
Email
WhatsApp
À lire

D'autres articles susceptibles de vous intéresser